dimanche 9 décembre 2007

Merci

Vendredi, en revenant, j’ai remercié les divers amis qui m’ont aidé à préparer le voyage de différentes façons : choix du vélo, matériel à emporter, alimentation, santé. Ils sont peu présents sur le blogue.

Aujourd’hui, je voudrai remercier mes hôtes qui, chaque soir, m’ont assuré le lendemain. Globalement, je les regrouperais en trois ensembles, des plus proches aux plus anonymes : les proches, les amis d’amis, les aubergistes.

Les proches
Ils font partie de ma famille ou de mon réseau professionnel de proximité. Ce sont les plus nombreux en France.
Ils m’ont accueilli à Blois, Orléans (Chaingy), Nevers, Lyon, Gordes, Aix-en-Provence, Nice et Rome. Leur accueil a réactualisé des liens qui existaient depuis longtemps. J’ai rencontré une nièce devenue presque une adulte, des petits que je n’avais jamais vus, des cousins plus éloignés que je ne connaissais pas, mais proches par la pensée.
Franchir le seuil de leur porte, passer une nuit dans l’intimité de leur maison et de leur environnement, parfois avec certains de leurs amis, élargit et approfondit une connaissance ancienne, et souvent réduite aux réunions de famille ponctuelles.
Merci à tous et toutes de m’avoir introduit dans leur intérieur.

Les amis d’amis
J’ai eu la joie de leur découverte à Gien, Clérieux, Nice.
Merci à eux d’avoir fait confiance à l’ami intermédiaire et d’avoir pris ce risque avec un randonneur nomade un peu étrange bousculant leur emploi du temps.
Ce n’est pas évident. L’un d’eux, après une nuit d’insomnie, a refusé de me recevoir! Sa ville étape ne figure pas sur ma liste. J’ai dû en changer.

Ces amis d’amis m’ont ouvert de nouveaux horizons peu connus, en termes de culture personnelle et professionnelle. Cette ouverture a pris un certain temps. Elle s’est étalée une journée et deux nuits à Clérieux, et sur trois jours à Nice. Heureuse et nécessaire relâche, les pieds à terre! Ce qui a permis une alternance bienfaisante. Merci à eux de m’avoir offert leur amitié avec leur accueil.

Les aubergistes
Peu nombreux en France : Paray-le-Monial, Orange, La Sainte-Baume et Fréjus. Ils ont été ma seule ressource en Italie où je n’avais – sauf à Rome – ni amis, ni amis d’amis. Par définition, on ne se connait pas avant. Leur découverte représente toujours un suspense qui colore fortement le stress et la fatigue de la nuit tombante. Repérés, ils ont toujours constitué un havre de paix, pour moi et ma monture. Même si la mise en sécurité de cette dernière posait un problème souvent inédit et ne me paraissait pas toujours absolue. Parfois, j’ai dû l’emmener dans ma chambre. Lors des premières nuits en Italie, je pensais que tout le monde voulait se l’approprier.

Le lendemain matin, malgré les simples relations fonctionnelles établies, j’avais cependant du mal à quitter cet espace habité réconfortant de l’hôtellerie, auberge ou petit hôtel que je commençais à apprivoiser pour affronter la route inconnue.

Voyager hors saison a réduit les possibilités, mais aussi les prix et m’a permis de toujours dénicher une place sans réservation, aléatoire en vélo.

Ces auberges m’ont permis d’expérimenter toute une culture hôtelière complexe, conviviale et très professionnelle.

vendredi 7 décembre 2007

Le blogueur découvre son blogue

De retour à Tours le 6 décembre par un train de nuit Rome-Paris, je découvre le blogue que je n’avais pas vu depuis Nice le 20 novembre.
Je suis émerveillé de cette mise en réseau interpersonnelle qui donne une dimension sociale et solidaire à une opération solitaire qui pourrait isoler.
Les connexions internet n’étant pas facilement accessibles dans le feu de l’action, chaque soir, Françoise m’a transmis vos réactions par téléphone.

Ces manifestations de votre amitié se sont avérées aussi efficaces que peut l'être un vent soufflant dans la bonne direction. Ce qui n’est pas peu dire. Comme l’ont écrit Armelle et Jacques :

«Le vent qui souffle dans le dos fait plaisir au coeur.
Celui qui souffle de face réveille et renseigne le coeur.»

La cycloformation fait expérimenter la dimension cruciale de la bonne conjugaison des éléments, physiques, bien sûr - air, terre, soleil et eau - mais aussi personnels et interpersonnels.

Je ne peux répondre à chacun en particulier, je signalerai seulement à Zoé (6 ans) que j’ai rapporté pour elle, comme souhaité, un galet de la dernière plage méditerranéenne avant Rome, près de Civitavecchia. Le bon fonctionnement du vélo m’a fait bénir Sébastien Rambour, mon conseiller technique, autant de fois que j’ai donné de tours de pédale : calculez !

Pour les Tourangeaux, et même pour les autres cyclistes, je vous le recommande :
35, rue Charles Gilles à Tours (02-47-61-28-48).

J’en profite aussi pour remercier mes conseillers de conception du voyage, car la préparation technique et physique est majeure :
- Joseph et Monique Nogue, de Bordeaux, professionnels de la randonnée cycliste au long cours, pour leurs listes détaillées de matériel et la façon de l’emballer.
- Bernard Heneman, ami médecin de Montréal, qui est venu m’entraîner une semaine à Tours et m’a permis de régler la bonne hauteur de la selle Brooks, élément majeur pour bien asseoir l’opération.
- Gilles Croyère, de Tours, médecin du travail spécialisé en médecine sportive, qui m’a fait manger des bananes au bon moment pour éviter la tétanisation des muscles.

Un mot d’un grand journaliste québécois doublé d’un grand cycliste m’a quasiment adoubé dans l’ordre de la fraternité des randonneurs. Ce sera un honneur de pédaler avec lui sur les routes du Vermont et son accompagnement dans le sud de l’Italie au printemps serait une grande aide. Il faut créer une union internationale des randonneurs pour construire des pistes cyclables longue distance. Cela peut contribuer ainsi à développer un écotourisme qui entretient la planète au lieu de la détruire. Dans l’immédiat, j’ai l’intention de prospecter pour faire émerger une union méditerranéenne du cyclo-tourisme culturel.

Grand merci au webmestre, Yann Pineau, grâce à qui tous ces échanges peuvent avoir lieu. De Montréal, et grâce au relais tourangeau de Françoise, il a pu répercuter autour de la planète, dans les airs, un voyage très terre à terre, exposé au moindre caillou, fissure, coup de vent, défaillance corporelle, sans oublier les voitures et les camions.

S’il est une chose dont cette première partie de voyage a pu me faire prendre conscience, c’est bien de ma fragilité et de la fragilité en général de tout organisme dans son environnement. Des rencontres avec des personnes dont la mobilité est réduite pour toutes sortes de raisons m’ont incité à les prendre avec moi dans mon coeur et dans mon esprit, sur mon porte-bagage. Elles m’ont aspiré. Je pense, entre autres, au petit mot d’Edgar sur ma créanciale: «Un bon projet. Courage !»

Pour le moment, le vélo se repose dans une cave romaine.

Merci aux amis romains, principalement Nino, Antonella, Paolo, Lorenzo, Silvio, Ernesto, Angela, de leur hospitalité; sans oublier Franco Ferrarotti et Maria Immacolata Macioti. Chacun d’eux m’a fait découvrir un aspect personnalisé de Rome, ville trans-historique qu’on n’aura jamais fini de découvrir.

Mi-février je retournerai à Rome pour entamer la seconde partie (Rome-Patmos-Izmir) de ce périple. Si je suis toujours vivant et en état, la troisième partie serait Izmir-Lac de Tibériade pour novembre-décembre 2008 où, Françoise et moi, nous fêterons nos quarante ans d’alliance.

Pour la première étape de cette seconde partie, Rome-Terracina, le samedi 16 février, Ernesto a proposé de m’accompagner et de m’entraîner. Ce que j’ai accepté avec reconnaissance.

J’en profite pour signaler que je suis ouvert à toute proposition d’accompagnement.
Avis aux amateurs.

En attendant, nous allons essayer de mettre sur le blogue mon journal quotidien du mois de novembre et les photos d’Italie. Certains vont s’y retrouver à travers mon regard, qu’ils me corrigent ou le complètent au besoin.

Bon Noël et bonne fêtes de fin d’année à toutes et à tous.

Gaston

mardi 4 décembre 2007

Grande rencontre

Aujourd’hui, c’était la grande rencontre entre Gaston et Franco Ferrarotti, sociologue italien et spécialiste des histoires de vie.
Ce fut, raconte Gaston, hyper-intéressant.

Contrairement à ce qui arrive aux professeurs français qui perdent leur bureau à la retraite (c’est peut-être la raison du départ en vélo de certains d’entre eux), Ferrarotti bénéficie d’un bureau où il continue à travailler avec la professeure qui le remplace, Immacolata Macioti, au Département de sociologie de l’Université de Rome.

Le contenu de l’entretien Ferraroti-Pineau est resté confidentiel. Il a transpiré du huis-clos que tout s’est déroulé en français et qu’une traduction du dernier livre de Ferrarrotti était en bonne voie d’être terminée par Antonella de Vincenti, sous le titre Les Miettes d’Epulon (publication prévue aux éditions L’Harmattan, collection Histoires de vie).

Gaston explique qu’Epulon serait le nom du riche égoïste de la parabole de Lazare.
Google et le CNRS ajoutent : «La parabole du riche égoïste ne prétend pas bouleverser l'ordre social de l'époque, mais montre la nécessité de considérer le pauvre comme son prochain à aider.»

Gaston fera l’introduction de l’ouvrage à venir, reprenant le trajet de Ferrarroti (81 ans), toujours en forme et qui vient de passer à la TV italienne.

Un entretien vidéo est prévu lorsque Gaston reviendra à Rome.

Il doit quitter demain la Ville Éternelle et arriver jeudi dans la Ville Lumière si les transports ferroviaires le permettent.

lundi 3 décembre 2007

Tourisme à reculons


Gaston n’est pas motivé pour faire du tourisme à Rome, mais en allant garer son vélo chez les amis qui le prennent en pension deux mois (le vélo), il n’a pas pu s’empêcher d’admirer le château Saint-Ange.

Messages pour Sébastien :
1 – il pleut aujourd’hui à Rome
2 – Gaston a changé ses freins et il rapporte les vieux pour savoir s’il a bien fait !

Quelques chiffres sur le blogue


Depuis le 10 novembre, ce blogue a reçu 751 visites de la part de 231 personnes. Les cinq villes les plus importantes (en nombre de visites) sont Montréal, Lisbonne, Tours, Paris et Sao Paulo. On devine sur la carte ci-dessus d'où viennent les visiteurs. Au total, le blogue a reçu de la visite de 127 villes différentes.

dimanche 2 décembre 2007

Nouvelles statiques

Aujourd'hui, les nouvelles sont statiques. Et rien moins que touristiques.
Pas de nouvelles du Colisée, du Panthéon, ni de la Fontaine de Trévi.

Gaston a rencontré Marjolaine, une Québécoise, chez les Petites Soeurs de Charles de Foucauld qui justement fêtaient l'anniversaire de Charles. Il a déjeuné à midi chez Antonella et Paolo qui proposent une excellente pension pour le vélo.

L'Agraf demande s'il se livre à une véloformation. Il s'agit de cycloformation.

Que ceux qui demandent s'il écrit soient rassurés. Il tient un petit journal sur un cahier d'écolier.
Et il travaillera demain avec Antonella sur un ouvrage à publier (rien à voir avec le vélo).

Il a dîné ce soir chez un certain Ernesto qui pourrait l'accompagner pour une prochaine étape italienne.
Il semble faire beau. Gaston est tout à la joie de revoir ses amis... et de revenir bientôt !

samedi 1 décembre 2007

Les lunettes

Gaston a perdu hier ses lunettes.
Il est très ennuyé.
Pas à cause des lunettes.
Il a une autre paire.
Mais à cause du petit soleil que lui avait donné Camille et qu’il avait rangé dans l’étui, perdu lui aussi.

L'Italie est plus dure que la France

Ce matin, Gaston a fait ses comptes.

“La situation est grave” constate-t-il.
On avait annoncé 2000 km.
Faux.
Le compteur en indique 1937.

On croyait la moyenne française de 17km/h.
Faux.
Elle est de 16.

En tout cas, l’Italie est plus dure que la France, car la moyenne italienne est de 15,7.

Si le calclul est juste, il est resté 500 heures sur son vélo.
Lequel est remisé à côté de celui de Nino, cycliste lui aussi, sur son balcon.

Au programme des journées suivantes: repas chez des amis qui veulent voir le fou à vélo (sans son vélo) et visite de Rome de jour et de nuit.

Une réponse pour Francis qui avait demandé s’il avait vu place Saint-Pierre un homme en blanc: “s’il m’a vu, je ne l’ai pas vu. Mais j’ai vu une femme en noir sur un vélo. Elle m’a photographié devant Saint-Pierre”.

Pour les photos Nice-Rome et les commentaires de Gaston lui-même, il faudra attendre la semaine prochaine.

Il paraît que la table de Nino est succulente (allusion au repas d’hier soir) et qu’elle passe de dix à quatre couverts d’un pliage très astucieux !

vendredi 30 novembre 2007

Arrivée à Rome!

Françoise nous dit:

«Gaston vient d’arriver chez son ami Nino à Rome.
Ouf! Je suis soulagée!
Il devait pleuvoir et une grand ville est toujours difficile à traverser.

En fait, il a fait beau et il a été aidé par une cycliste rencontrée place Saint-Pierre et ensuite par le trajet que je lui avait dicté avant-hier soir d’après Google Maps.

Aujourd’hui, 74km.
En tout, environ 2000 km.
De Tours, 1er novembre à Rome, ce 30 novembre: 30 jours.

Ses premières impressions de Rome: un sacré jeu de piste pour trouver l’adresse de son ami qui reçoit dix personnes ce soir en plus!

jeudi 29 novembre 2007

Civitavecchia

Gaston est content: depuis San Remo, il suit la Via Aurelia et voit les km défiler et diminuer. Ça passait de 800 à 200, mais il y en avait toujours plus que 100. C’est fini! Il est à Civitavecchia, à moins de 100km de Rome. 80km exactement.

Il croyait qu’il ne pourrait plus prendre cette route. Il a demandé à la police qui lui en a donné la permisssion dans les portions (longues) qui ne sont pas autoroutières. “Ça m’a sauvé”, dit-il. Sinon, il devait suivre les méandres des petites routes à l’intérieur des terres. Finalement, il a parcouru plus de 100 km aujourd’hui. “À croire que le souffle de Jacques m’a dynamisé”, a-t-il confié!

Civitavecchia, c’est le vieux port de Rome et c’est toujours une ville portuaire et pas trop balnéaire.

La pizza “Civitavecchia” est excellente.

On attend pour demain l’arrivée à Rome.

mercredi 28 novembre 2007

Grosseto

Grosseto, petite ville à l’intérieur des terres, inconnue jusqu’à ce jour, à 70 km de Piombino, l’étape d’hier. Et à 180 km de Rome. En principe, il ne reste plus que deux jours de route.

Beau temps. Chaleur. Gaston a roulé les mollets à l’air et pique-niqué à midi avec ses provisions de route: le saucisson de Damien et les friandises de qui vous savez.

Très beaux paysages de campagne de Toscane.

Fermez les yeux et vous verrez des vignes, des cyprès, des pins. On coupe des branches que les gens vont ramasser. L’air est presque tiède et odorant, mais le vent, dans le nez. Ça ralentit la moyenne.

Les pins ont 5 aiguilles, comme les pins blancs du Québec.

Très beau centre ville qui respire l’art et la prospérité.

Nuitée à l’Albergo Maremma.

Retour sur Piombino

Petite ville à la fois touristique et industrielle.
Port d’embarquement pour les îles de Toscane (Elbe et les autres).
Il y a du plomb qu’on extrait depuis les Étrusques (qui occupaient l’Italie avant les Romains). On en a fait des pièces, des petits plombs, des piombinos, qui servaient de monnaie de péage pour aller à l’île d’Elbe. On y fabrique encore des rails de chemin de fer.

Gaston cherche le meilleur moyen d’aller à Rome en vélo car la via Aurélia, qu’il suit depuis San Remo, devient une autoroute. Il s’est donc pourvu d’une carte ad hoc.

Il embrasse toutes et tous celles et ceux qui le suivent sur le blog.

mardi 27 novembre 2007

Sur les traces de Napoléon

Françoise nous raconte:

«La nuit est tombée. Pas de nouvelles. Je m’inquiétais.

Finalement, il a roulé 100km, un petit vent dans le nez, pour arriver à la ville de Piombino au crépuscule, en face de l’île d’Elbe où Napoléon Bonaparte séjourna de mai 1814 à février 1815, avant les Cent-Jours.

Il a voulu pousser jusque là, réconforté en route par des barres de céréales conseillées par ses médecins, Bernard et Gilles, et des fruits secs et autres gourmandises offertes très pertinemment par Armelle et Jacques.

De Piombino à Rome, il lui reste environ 300km. Il espère arriver vendredi.

J’ai pris son billet Rome-Paris + Paris-Tours ce matin. Le vélo restera à Rome deux mois. La guichetière SNCF n’en revenait pas qu’il ait fait l’aller en vélo.

Elle a vu son âge inscrit sur la carte “senior” et m’a confié toute son admiration! Elle s’en est interrompue pour l’annoncer à sa voisine!»

lundi 26 novembre 2007

Pise


Gaston est arrivé à Pise, tout content sous le beau soleil d’Italie.
Arrivé après 60 km de plaine, il a trouvé les Apennins beaucoup plus beaux vus de loin.
La tour le tentait. Il y est monté. Et c’est vrai qu’elle penche.
Il est à l’Albergo Galileo, près de l’Université de Pise.

dimanche 25 novembre 2007

Sarzana

Gaston a pris un peu de retard, mais tout va bien. Il est arrivé à Sarzana (Auberge La Villetta). Repartira demain matin.
La route sera sans doute moins dure. Beau temps et moral bien meilleur que la veille. Il a fait 100 km dont 50 en train pour voir Cinque Terre (il ajoute en avoir même trouvé une 6e!) .

samedi 24 novembre 2007

Repos

"Aujourd'hui, je n'ai pas bougé. Il fait un temps détestable et je suis
épuisé. Il pleut beaucoup, surtout l'après-midi. Alors, il me semble plus
sage de me reposer aujourd'hui. Je viens de m'acheter des bananes comme
Françoise me l'a conseillé. Les chemins de Ligurie sont très difficiles.
J'espère que ce sera moins dur en Toscane ! À demain."

vendredi 23 novembre 2007

Rapallo

Gaston est arrivé à Rapallo vers 16h15 ou 30, toujours sous une énorme pluie.
Il n’a pas eu le temps de dire les km, car la communication par téléphone portable a été coupée. Problème avec Orange et un rechargement qui ne fonctionne pas.

SI QUELQU’UN SUR CE BLOG PEUT L’AIDER À RÉSOUDRE CE PROBLÈME QU’IL AVAIT SOULEVÉ EN ACHETANT LE TÉLÉPHONE ET QUE LES VENDEURS ONT ÉTÉ INCAPABLES D’ANTICIPER : MERCI !

Finalement, je viens de le rejoindre par l’hôtel Cristina où il est ce soir.
Il a fait au moins 30km de plat à travers la ville et la zone portuaire industrielle de Gênes, puis des montagnes russes.
Il suit la Via Aurelia que tout le monde connaît. C’est bien.
Les pâtes sont toujours au menu. Ça lui coupe un peu l’appétit !

jeudi 22 novembre 2007

Arenzano

Arenzano

L’étape d’aujourd’hui a été presque aussi difficile que celle d’hier.
60 km sous la pluie.

L’équipement a tenu le coup, mais Gaston était trempé comme une soupe à l’arrivée.

En plus, la recharge de son téléphone Orange – contrairement à ce qu’avait affirmé le vendeur français – ne fonctionne pas en Italie.

Il a commencé à manger des pâtes ce midi. Il n’y avait que ça sur la carte qu’on lui a proposée :-)

mercredi 21 novembre 2007

Borghetto Santo Spirito

Yann suggère cet endroit pour l'étape des Cinque Terre :-)


Gaston est arrivé à Borghetto Santo Spirito.

Voilà qu’il arrive sur la Riviera ligure pour trouver la pluie en ce “plus beau pays du monde”. Une petite pluie fine et tenace qui l’a accompagné, de face avec le vent dans le nez pendant les 60 km de cette étape de montagnes russes.

Cette fois-ci, l’hôtel est quelconque. Juste une douche.

Il espère pouvoir, comme hier, dîner sans pâtes !

Il compte se reposer un jour ou deux dans l’un des villages des Cinque Terre, lieu où Nietzsche a écrit le Gai Savoir. Il n’y est pas encore arrivé.

mardi 20 novembre 2007

San Remo + flashback sur Nice

Gaston vient d’arriver à San Remo et a donc entamé aujourd’hui l’étape italienne.
50 km vent dans le nez. Il a pris ça doucement, mais les rafales auraient pu le renverser.
Il loge dans un grand couvent transformé en hôtel et va essayer de trouver à manger autre chose que des pâtes !

L’escapade niçoise est donc terminée.

Françoise était partie samedi matin en auto vers Orly, puis en avion, grâce à un étudiant de Gaston qui a trouvé en dernière minute un billet raisonnable sur Easy Jet. La meilleure solution en cette période de grèves.
Gaston attendait à l’hôtel. Ce confort n’était pas du luxe pour lui, car les dernières journées avec les montagnes, la neige et le froid avaient mis ses muscles à rude épreuve. Il a profité des bains chauds et des petits déjeuners copieux, variés et équilibrés! Sans oublier trois nuits réparatrices avec un très bon matelas et un silence de nature en pleine ville.

Il tient à ce que figure l’anecdote qui suit sur son blog (rapportée par Françoise):

En arrivant samedi dernier à l’hôtel, on lui remet un paquet.
Expéditeur : Armelle, une étudiante que tout le monde connaît sur le blog car elle est cycliste (voir Orléans-Gien) et “bloguiste”.

Gaston se dit “zut, elle m’envoie déjà son mémoire”.
Malgré le plaisir de voir ledit mémoire si vite rédigé, il n’est guère vaillant pour le lire avec ses muscles fatigués et un grand besoin de se reposer.

Deux jours passent. Le paquet reste fermé et relégué dans un coin du bureau de la chambre.

Lundi matin, il dit “au travail”, regarde les dossiers à signer, reporte l’un, signe l’autre et ouvre courageusement le paquet dans l’idée de travailler deux heures au lieu de se promener dans Nice.

J’entends alors une explosion de joie : “ça, alors !”. Le paquet contenait une lettre signée Armelle et Jacques ET un assortiment de friandises toutes réjouissantes et réconfortantes pour un cycliste en longue randonnée.

Autant vous dire qu’il n’a pas attendu la route pour entamer les abricots secs et les chocolats! Et, ce mardi midi, ces provisions ont fait son déjeuner (avec le thermos de thé qu’il emporte tous les matins).

Ceci dit, nous avons eu le bonheur de voir Xavier, Évelyne, Clément et Emma, de déjeuner en leur compagnie face à la mer, de faire la connaissance du conjoint de Christine (collègue de Gaston) et celle d’un hôpital privé niçois pour y rendre une visite dans le contexte de la recherche de lieux d’étapes pour Gaston. Ce qui est une autre histoire. On n’a pas eu le temps de visiter les musées (Chagall, Matisse), mais on a vu la vieille ville et observé attentivement la carte d’Italie : 800km le long de la côte entre Nice et Rome.

dimanche 18 novembre 2007

Saint-Raphaël-Nice

Le premier 1000 est fait puisque j'en suis à 1200 km à 17 km/h de moyenne avec une pointe de 45 (pour info c'était en descente avec le mistral dans le dos, mais il ne faut pas le dire) et tout ça sans les spaghettis. Mais il était temps d'arriver à Nice, la tétanisation des muscles me guettait d'après Xavier et mes sensations nocturnes. Françoise est arrivée en avion et a réanimé les restes.

On a pu arriver à temps pour le déménagement de Xavier et d'Evelyne, qui partent d'un superbe appartement à un appartement exceptionnel. Emma et Clément sont adorables avec la vivacité qui caractérise cette génération et cette famille.



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samedi 17 novembre 2007

Arrivée à Nice


Gaston est bien arrivé à Nice, où Françoise l'a rejoint. Ils se sont offert un copieux repas au restaurant après une étape un peu fatiguante pour Gaston: 70km de bord de mer dont 50 de corniche de l'Esterel.

jeudi 15 novembre 2007

La Sainte-Baume


La crête de la Sainte-Baume, vue de l'est


Incroyable! Gaston a une chance étonnante.

Il est arrivé à la Sainte-Baume à 700m et à 13h30 sous quelques flocons.
40km, mais des pentes à 20% qu’il a montées en partie à pied.
Il a mis son vélo en sécurité, pris possession de sa chambre.

Puis il a grimpé sous la neige à la grotte de Marie-Madeleine à 900m et en est redescendu. Ce soir, il y est tombé 25 cm de neige, ce qui est absolument exceptionnel dans ce coin de Provence. Il espère le soleil annoncé demain pour que ça fonde avant son départ.

Il va bien. Tout le monde lui fait manger des pâtes à cause des sucres lents... Il est “ravi”!

mercredi 14 novembre 2007

L'étape de Gordes

Après une arrivée triomphale à Gordes, une promenade sur les parcelles de Saint Phillis.
Elisabeth montre à Gaston un fossile de bélemnite (Wikipedia et AC-Grenoble)
Puis, préparation de l'itinéraire du lendemain avec les conseils de Jean-Pierre et de François.

Il lui faudra du courage pour franchir le Luberon, un mistral froid souffle fort. François et Elisabeth le guident sur les petites routes départementales pour qu'il ne s'égare pas. À l'arrêt de l'au revoir, Gaston s'aperçoit qu'il lui manque un gant.
François et Elisabeth rebroussent chemin, il est convenu que s'ils retrouvent le gant ils l'enverront à François, mais à quelques kilomètres, entre Goult et Gordes, ils le retrouvent au milieu de la route. Hop, demi-tour et ils rejoignent Gaston sur la montée de Bonnieux.


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dimanche 11 novembre 2007

Des statistiques

En attendant des nouvelles fraîches de Gaston, voici des chiffres sur la fréquentation de ce blogue.

J'ai installé un module d'analyse de la fréquentation qui me dit:

qu'il y a eu 21 visiteurs hier et 205 pages vues.

Les visiteurs viennent de:

Montréal, Paris, Tours, Marseille, Lyon et Orléans.

Je pense qu'on pourra acheter Google l'an prochain :-)

Yann Pineau

mardi 30 octobre 2007

Itinéraire Tours-Rome - 1er nov./ 4 déc... 2007

PLAN DE LA PREMIÈRE ÉTAPE TOURS-ROME

Jeudi 1er nov 2007 Tours-Blois 54 km Marie-Christine et Michel Thibault

Vendredi 2 Blois-Chaingy 50km Jean-Claude Gimonet

Samedi 3 Chaingy-Gien 76km Cécile Chavigny

Dimanche 4 Gien-Nevers 100km Geneviève André

Lundi-mardi 5-6 Visite à Clermont-Ferrand chez les Hidalgo

Mercredi 7 Nevers-Paray-le-Monial 115km Foyer du Sacré-Coeur

Jeudi 8 Paray-le-Monial - Lyon 118km François Guillot

Vendredi 9 séjour à Lyon

Samedi 10 Lyon - Clérieux (Romans) 94km Armelle et Damien Brisset

Dimanche 11 - Relâche à Clérieux

Lundi 12 - Clérieux-Orange 70km

Mardi 13 - Orange-Gordes 72km Élisabeth Heutte et François Rouleau

Mercredi 14 - Gordes - Aix-en-Provence 70km Monique Debanne

Jeudi 15 - Aix - Saint-Maximin-La Sainte-Baume ? 40km

Vendredi 16 - Aix-en-Provence - Le Luc ? 70km

Samedi 17 - Le Luc? - Nice 70km Évelyne Depayen et Xavier Luneau et Novotel Nice Centre 04 93 13 30 93

Dimanche 18 et lundi 19 - relâche à Nice

Mardi 20 - Nice -

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Mardi 4 décembre - Rome - Rendez-vous avec Franco Ferrarotti et Antonella de Vincenti - Logement chez Nino Patane