mardi 20 novembre 2007

San Remo + flashback sur Nice

Gaston vient d’arriver à San Remo et a donc entamé aujourd’hui l’étape italienne.
50 km vent dans le nez. Il a pris ça doucement, mais les rafales auraient pu le renverser.
Il loge dans un grand couvent transformé en hôtel et va essayer de trouver à manger autre chose que des pâtes !

L’escapade niçoise est donc terminée.

Françoise était partie samedi matin en auto vers Orly, puis en avion, grâce à un étudiant de Gaston qui a trouvé en dernière minute un billet raisonnable sur Easy Jet. La meilleure solution en cette période de grèves.
Gaston attendait à l’hôtel. Ce confort n’était pas du luxe pour lui, car les dernières journées avec les montagnes, la neige et le froid avaient mis ses muscles à rude épreuve. Il a profité des bains chauds et des petits déjeuners copieux, variés et équilibrés! Sans oublier trois nuits réparatrices avec un très bon matelas et un silence de nature en pleine ville.

Il tient à ce que figure l’anecdote qui suit sur son blog (rapportée par Françoise):

En arrivant samedi dernier à l’hôtel, on lui remet un paquet.
Expéditeur : Armelle, une étudiante que tout le monde connaît sur le blog car elle est cycliste (voir Orléans-Gien) et “bloguiste”.

Gaston se dit “zut, elle m’envoie déjà son mémoire”.
Malgré le plaisir de voir ledit mémoire si vite rédigé, il n’est guère vaillant pour le lire avec ses muscles fatigués et un grand besoin de se reposer.

Deux jours passent. Le paquet reste fermé et relégué dans un coin du bureau de la chambre.

Lundi matin, il dit “au travail”, regarde les dossiers à signer, reporte l’un, signe l’autre et ouvre courageusement le paquet dans l’idée de travailler deux heures au lieu de se promener dans Nice.

J’entends alors une explosion de joie : “ça, alors !”. Le paquet contenait une lettre signée Armelle et Jacques ET un assortiment de friandises toutes réjouissantes et réconfortantes pour un cycliste en longue randonnée.

Autant vous dire qu’il n’a pas attendu la route pour entamer les abricots secs et les chocolats! Et, ce mardi midi, ces provisions ont fait son déjeuner (avec le thermos de thé qu’il emporte tous les matins).

Ceci dit, nous avons eu le bonheur de voir Xavier, Évelyne, Clément et Emma, de déjeuner en leur compagnie face à la mer, de faire la connaissance du conjoint de Christine (collègue de Gaston) et celle d’un hôpital privé niçois pour y rendre une visite dans le contexte de la recherche de lieux d’étapes pour Gaston. Ce qui est une autre histoire. On n’a pas eu le temps de visiter les musées (Chagall, Matisse), mais on a vu la vieille ville et observé attentivement la carte d’Italie : 800km le long de la côte entre Nice et Rome.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

À force de fréquenter ce blog, je commence à sentir l'envie de prendre ma retraite et mon vélo plus souvent. Enfin, de prendre mon vélo pour aller ailleurs qu'au travail, ce que la retraite permet, semble-t-il.
Bravo Papa! Vive le cyclisme à vitesses variables!