dimanche 9 décembre 2007

Merci

Vendredi, en revenant, j’ai remercié les divers amis qui m’ont aidé à préparer le voyage de différentes façons : choix du vélo, matériel à emporter, alimentation, santé. Ils sont peu présents sur le blogue.

Aujourd’hui, je voudrai remercier mes hôtes qui, chaque soir, m’ont assuré le lendemain. Globalement, je les regrouperais en trois ensembles, des plus proches aux plus anonymes : les proches, les amis d’amis, les aubergistes.

Les proches
Ils font partie de ma famille ou de mon réseau professionnel de proximité. Ce sont les plus nombreux en France.
Ils m’ont accueilli à Blois, Orléans (Chaingy), Nevers, Lyon, Gordes, Aix-en-Provence, Nice et Rome. Leur accueil a réactualisé des liens qui existaient depuis longtemps. J’ai rencontré une nièce devenue presque une adulte, des petits que je n’avais jamais vus, des cousins plus éloignés que je ne connaissais pas, mais proches par la pensée.
Franchir le seuil de leur porte, passer une nuit dans l’intimité de leur maison et de leur environnement, parfois avec certains de leurs amis, élargit et approfondit une connaissance ancienne, et souvent réduite aux réunions de famille ponctuelles.
Merci à tous et toutes de m’avoir introduit dans leur intérieur.

Les amis d’amis
J’ai eu la joie de leur découverte à Gien, Clérieux, Nice.
Merci à eux d’avoir fait confiance à l’ami intermédiaire et d’avoir pris ce risque avec un randonneur nomade un peu étrange bousculant leur emploi du temps.
Ce n’est pas évident. L’un d’eux, après une nuit d’insomnie, a refusé de me recevoir! Sa ville étape ne figure pas sur ma liste. J’ai dû en changer.

Ces amis d’amis m’ont ouvert de nouveaux horizons peu connus, en termes de culture personnelle et professionnelle. Cette ouverture a pris un certain temps. Elle s’est étalée une journée et deux nuits à Clérieux, et sur trois jours à Nice. Heureuse et nécessaire relâche, les pieds à terre! Ce qui a permis une alternance bienfaisante. Merci à eux de m’avoir offert leur amitié avec leur accueil.

Les aubergistes
Peu nombreux en France : Paray-le-Monial, Orange, La Sainte-Baume et Fréjus. Ils ont été ma seule ressource en Italie où je n’avais – sauf à Rome – ni amis, ni amis d’amis. Par définition, on ne se connait pas avant. Leur découverte représente toujours un suspense qui colore fortement le stress et la fatigue de la nuit tombante. Repérés, ils ont toujours constitué un havre de paix, pour moi et ma monture. Même si la mise en sécurité de cette dernière posait un problème souvent inédit et ne me paraissait pas toujours absolue. Parfois, j’ai dû l’emmener dans ma chambre. Lors des premières nuits en Italie, je pensais que tout le monde voulait se l’approprier.

Le lendemain matin, malgré les simples relations fonctionnelles établies, j’avais cependant du mal à quitter cet espace habité réconfortant de l’hôtellerie, auberge ou petit hôtel que je commençais à apprivoiser pour affronter la route inconnue.

Voyager hors saison a réduit les possibilités, mais aussi les prix et m’a permis de toujours dénicher une place sans réservation, aléatoire en vélo.

Ces auberges m’ont permis d’expérimenter toute une culture hôtelière complexe, conviviale et très professionnelle.

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