mercredi 5 mars 2008

Tripoli

Tripoli! Non, je ne suis pas déjà ni au Liban ni en Libye. Plutôt dans la capitale de l'Arcadie, au coeur du Péloponnèse où Dimitra continue son expérimentation pédagogique.

Après l'avoir laissée à son lieu de travail, Iacovos me conduit dans ce qu'il juge la meilleure pâtisserie de la ville pour parfaire ma culture gustative avec un impressionnant baklava, riche d'un nombre incalculable de calories. Ensuite, nous déambulons dans Tripoli, petite ville de 25 000 habitants aux rues étroites et au trafic dense. Nous sommes en plaine. Il y a davantage de podilato (vélo) qu'ailleurs. Pour m'initier à un jeu qui semble très populaire, il me fait cocher un billet de loto. Résultat ce soir à 21 heures. Si on gagne, je lui achète un vélo et lui une moto pour moi!

Visite au musée de la ville où le plus intéressant était de voir cinq ou six gardiens regardant avec suspicion ces seuls deux visiteurs barbus regardant les vestiges préhistoriques.

Après la fin du cours, sur la route du retour, arrêt à Néméa où auraient commencé les premières grandes manifestations sportives de la Grèce, avec Olympie, Delphes et Ishme. Pendant quelques jours, les cités arrêtaient de s'entretuer pour se mesurer plus pacifiquement et aussi sans doute trinquer avec l'excellent vin rouge que produit la région, vin appelé "sang d'Héraklès".

En ce qui nous concerne, le principal point d'intérêt est que Néméa est le village natal de la maman de Dimitra. Nous avons vu ses oliviers. Et évoquer le nom de la grand-mère Dimitroula. De ces explorations, remonte l'étymologie de Dimitra, Demeter, la terre mère. Retour -déjeuner aux poissons vers trois heures dans une taverna extrèmement sympathique où j'aurais voulu photographier tout le monde tant chaque visage est assez expressif pour faire une galerie de portraits extraordinairement variés. J'ai dû me contenter du patron, Giorgos.

De dures négociations sur une nouvelle législation concernant la sécurité sociale entraînent des coupures générales d'électricité. Donc ce n'est pas la pax romana. La lutte sociale permanente continue. A demain, si on a encore de l'électricité!

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