jeudi 13 novembre 2008

Alanya

Dans la vie de cycliste au relativement long cours, il y a des jours de bagnard où il faut aller chercher loin à l'intérieur de l'énergie pour avancer malgré les éléments défavorables. Mais il y a aussi des jours de pacha où c'est l'inverse. L'énergie vient de l'extérieur grâce à une heureuse conjugaison des éléments.

La route est belle, c'est à dire horizontale, bien asphaltée, et avec plus qu'une ligne jaune pour le vélo. En ce sens, les grandes routes turques que j'ai eues jusqu'à maintenant sont remarquables. Il y a toujours un grand espace à droite pour les véhicules lents, dont le vélo. Et ils sont même permis sur ce qui est considéré comme une autoroute. La communauté européenne devrait s'en inspirer.

Le vent souffle dans le bon sens.

Le soleil brille, mais pas trop fort.

Et la mer est si belle et proche qu'on peut arrêter se baigner si on veut.

C'était le cas aujourd'hui pour le trajet de Serik à Alanya (90 km dont 50 de front de mer), dans la plaine de Pamphilie où les arbres sont rares pour arrêter se mettre à l'ombre.

Grande région touristique avec des mégahôtels occupés surtout par des vieux couples si j'en juge à partir des quelques personnes croisées. Je profite aussi d'un bon hôtel avec poste internet.

Mais je ne risque pas de m'endormir dans les délices des plaines. Car un nouveau massif montagneux s'annonce avec la Cilicie. Moins connue. Elle ne figure pas sur mon guide. Donc les prochains jours risquent d'être laborieux.

Je pense être à peu près à la moitié du voyage sans savoir encore les routes possibles.

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